Innocuité des lampes flash à Limoges
La lampe flash (IPL) se présente de plus en plus comme un traitement incontournable en dermatologie et médecine esthétique. Son usage, peu encadré en centre esthétique par les esthéticiennes, a soulevé de nombreux débats avançant que la sécurité des patients n’est pas garantie en dehors des cabinets médicaux. Cela interroge donc sur l’innocuité de ces appareils.
Le Dr Roger, dermatologue à Limoges, a régulièrement recours à l’IPL dans son cabinet. Il vous en dit plus concernant la sécurité autour de cet appareil.
Sécurité de la lampe flash
Comme tout traitement médical, l’IPL n’est pas à l’abri d’effets secondaires qui peuvent se manifester suite à son utilisation.
Selon une étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), certains des effets les plus graves répertoriés faisant suite à un traitement par lampe flash étaient liés à des usages des appareils non conformes aux préconisations des fabricants.
Il ressort donc que le traitement par lampe flash est réputé bénin à condition d’être utilisé correctement. Cela suppose un respect des contre-indications et de la puissance d’énergie recommandée en fonction des indications et des types de peau, ainsi qu’une maintenance de l’appareil afin de vérifier le bon fonctionnement du filtre optique.
Pour rappel, l’IPL (Intense Pulsed Light ou Lumière Intense Pulsée) utilise un large spectre de lumière afin d’agir sur différentes indications (taches pigmentées, rougeurs, poils, rajeunissement). Pour sélectionner la partie utile du spectre de la lampe flash des filtres optiques sont utilisés. L’adaptation du filtrage se fait en fonction du type de peau et des indications. Il est indispensable pour éviter de brûler la peau ou de causer d’autres dommages à l’épiderme.
Contraintes saisonnières et de phototypes de l’IPL à Limoges
Au-delà de l’appareil d’IPL en lui-même, pour que la sécurité du traitement soit assurée, il est important de respecter plusieurs contre-indications. Ainsi, la prise de compléments alimentaires riches en bêtacarotène et l’utilisation d’autobronzants et d’huiles essentielles sont à proscrire les 15 jours précédant les séances de lampe flash.
L’IPL répond également à certaines contraintes saisonnières et de phototypes. En effet, la lampe flash n’est pas utilisée sur les peaux mates, bronzées et noires, car il risquerait de ne pas y avoir assez de contrastes entre la couleur de la peau et la couleur de la tache, des poils ou des vaisseaux à traiter. Cela pourrait alors entraîner des risques de dommages à la peau (brûlures, dépigmentation). Le traitement IPL ne concerne donc pas les phototypes supérieurs à III.
Il existe également un risque de mauvaise réaction de la peau en cas d’exposition au soleil, ce qui explique la présence de contraintes saisonnières liées à l’utilisation de l’IPL.
Il convient d’attendre que la peau soit totalement débronzée pour réaliser le traitement, de ce fait les séances ne doivent pas avoir lieu l’été. Il faut attendre la fin de l’automne, voire l’hiver, pour que le bronzage ait disparu et qu’il y ait moins d’ensoleillement afin de pouvoir réaliser une séance de lampe flash sans risque.
Ainsi, si l’IPL est utilisée dans les bonnes conditions d’usages conformes aux recommandations du fabricant (respect des contre-indications et des réglages recommandés) avec une maintenance assurée de l’appareil, il n’y a pas de raison de s’inquiéter outre mesure de sa sécurité.
Pour garantir l’innocuité du traitement par lampe flash, il est toujours préférable de faire appel à un médecin dermatologue qui reste plus à même de déterminer correctement la couleur de la peau, le réglage adéquat et le bon filtrage optique.
Si vous êtes intérressé(e), n’hésitez pas à contacter le cabinet de dermatologie du Dr Roger à Limoges. Il pourra vous renseigner sur le sujet et vous rassurer concernant l’innocuité des lampes flash.
Dernière modification : 15/01/2024
