La protection solaire : une arme antivieillissement au quotidien

Le soleil a une large part de responsabilité dans le vieillissement cutané. Des expositions au soleil répétées, des années durant, accélèrent considérablement le processus d’altération des tissus : affinement et perte d’élasticité de la peau, relâchement, rides, taches, dilatation des vaisseaux capillaires (couperose)… Ces expositions ne concernent d’ailleurs pas seulement les bains de soleil, pour lesquels la plupart d’entre nous nous protégeons, mais aussi - et dans des proportions non négligeables - les expositions au quotidien, dans la rue ou sur les terrasses de cafés.

D’où l’intérêt de se protéger du soleil au quotidien, hiver comme été. Plus cette habitude est prise jeune, plus les tissus cutanés restent sains et plus le vieillissement est retardé.
De plus en plus performantes, les crèmes solaires à haut indice de protection (de 30 à 50+*) sont d’autant plus faciles à utiliser qu’elles sont pour la plupart invisibles, non collantes et qu’elles existent dans des formats pratiques (petits flacons, sprays, poudriers…).

Il existe aussi des crèmes solaires aux effets anti-âges puissants (antioxydant, anti-glycation...) qui neutralisent les radicaux libres générés par le soleil et réparent l’ADN des cellules endommagées.
Ces écrans présentent l’avantage de protéger la peau des UVA et des UVB et de prévenir à la fois le vieillissement cutané et les maladies de peau, dont les cancers.

Ils permettent aussi de préserver la peau et empêchent la survenue de cicatrices lors de soins de médecine esthétique** tels que l’épilation laser, les soins à la lampe flash, au laser CO2, le détatouage, les peelings, le PLEXR… qui présentent des risques de réaction pigmentaire en rebond (hyperpigmentation post-inflammatoire pouvant altérer les résultats souhaités…).
Idéalement, une crème antisolaire doit être utilisée chaque matin sur une crème de base.

L’indice de protection se choisit en fonction de son phototype (peau claire ou mate) et de ses prédispositions à développer certaines affections telles que les allergies solaires ou les kératoses actiniques (taches brunes en relief). Les personnes à la peau claire et/ou sujettes à ce type d’affections doivent opter pour un indice protecteur maximum (50+).

Pour les indices inférieurs (30 ou moins), il est important de vérifier l’indice de protection aux UVA, qui ne provoquent pas de coups de soleil ni de brûlures mais sont dangereux.

Attention aux informations indiquées sur les packagings : la majorité des écrans solaires, même de très haut indice de protection, n’agissent que pendant deux heures et ne résistent pas aux baignades ou à une transpiration excessive. Il est donc indispensable de renouveler les applications en cas de station prolongée à l’extérieur et/ou de fort ensoleillement.

Il est aussi important d’appliquer une bonne quantité de produit (2mg/cm2). En-dessous de cette dose, l’indice de protection est inférieur à celui indiqué sur le flacon.

De nombreux laboratoires pharmaceutiques proposent aujourd’hui des crèmes solaires très efficaces, à haut, voire très haut indice de protection.
Les produits à utiliser au quotidien pour se protéger du soleil sont conseillés par le Dr Roger au cas par cas, avec le patient.

*L’indice 50+ est le plus élevé en France. Il correspond à l’indice 100 européen (les produits solaires à indice 100 que l’on trouve dans le commerce en France proviennent d’autres pays d’Europe) et est tout aussi efficace.

**D'autres soins, tels que la radiofréquence ou la luminothérapie, peuvent en revanche être pratiqués en toute saison, quel que soit l'ensoleillement…