Limites des lampes flash à Limoges

La lampe flash, ou IPL (Lumière Intense Pulsée), occupe une place importante en dermatologie et médecine esthétique.

Bien que trouvant un intérêt dans l’épilation, le remodelage cutané ou le traitement des troubles vasculaires et pigmentaires, la lampe flash se heurte aussi à certaines limites dans son utilisation.

Le Dr Roger, dermatologue et médecin esthétique à Limoges, vous informe sur les limites que peuvent rencontrer les lampes flash.

Une efficacité variable et limitée des lampes flash

L’efficacité d’un traitement par lampe flash est variable et limitée selon les indications et les appareils. Par exemple, l’IPL est moins active que les lasers pour le traitement de l’angiome ou des taches très pigmentées.

Les différents appareils n’ont pas la même puissance et la même efficacité, ce qui peut entraîner des résultats limités. On peut notamment citer les appareils bridés en centre esthétique qui sont moins puissants afin d’éviter les effets secondaires, car ils sont utilisés par des esthéticiennes, donc des non-médecins. De ce fait, certains appareils sont moins efficaces que ce qu’on trouve dans les cabinets médicaux ou de dermatologie.

Risques et complications possibles des lampes flash

La sélectivité des lampes flash est plus limitée, c’est-à-dire que comme elles émettent une large gamme de longueurs d’onde de lumière, elles sont moins sélectives dans le ciblage des différentes structures de la peau. Grâce à ce large spectre de lumière polychromatique, l’IPL peut traiter plusieurs indications, mais cela limite sa précision et peut entraîner des risques de dommages collatéraux pour les tissus environnants.

Par exemple, dans le cadre d’une épilation par lampe flash, il existe un risque de cibler la mélanine contenue dans la peau en plus de celle contenue dans le poil. Cela peut conduire à des brûlures, des irritations ou une dépigmentation de la peau.

Il reste cependant possible d’utiliser des filtres optiques pour limiter ces risques en réglant les différentes longueurs d’ondes en fonction de l’indication.

L’IPL pourrait également être à l’origine d’un retard de diagnostic de cancer de la peau. En effet, elle peut agir sur la couleur des grains de beauté qui peuvent être de possibles lésions précancéreuses. En modifiant leur couleur, cela peut empêcher la détection précoce d’un mélanome.

Il est donc très important que la lampe flash ne soit pas dirigée vers un grain de beauté et que la peau et les différents grains de beauté aient été vérifiés par un dermatologue avant la séance d’IPL. Une raison de plus pour se tourner vers un dermatologue et non un institut de beauté pour un traitement par lampe flash.

Contre-indications aux lampes flash

La Lumière Intense Pulsée n’est pas indiquée pour tout le monde.

Les traitements par lampe flash concernent surtout les peaux claires. On privilégie plutôt le laser pour les peaux mates, noires, métisses et foncées à cause du risque de brûlure pour les tissus environnants plus élevé avec les lampes flash. Ainsi, l’exposition solaire ou aux UV avant la séance est à proscrire afin de ne pas traiter une peau bronzée.

L’IPL ne doit pas être utilisée pour traiter les zones proches des yeux (par exemple dans le cadre d’une épilation des sourcils) à cause des risques de lésions pour l’œil. En effet, le flash de lumière émit par l’IPL peut être dangereux pour les yeux, d’où la nécessité de porter des lunettes ou coques de protection adaptées tout au long de la séance d’IPL.

Au centre de dermatologie esthétique à Limoges, le Dr Roger utilise la lampe flash quand les indications et votre profil s’y prêtent. Si le traitement par IPL risque de s’avérer limité, il vous proposera plutôt une autre solution plus adaptée, par exemple avec un laser.